Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • Collectif de DEfense des Victimes de l'Amiante Renault ile-de-france (Codévar)
  • Ce collectif regroupe des salariés et des retraités des établissements Renault d'Ile-de-France : Technocentre, Lardy, Flins, Rueil, Billancourt... Il a pour but d'informer, de soutenir et d'aider les salariés et les retraités ayant été exposés à l'amiante durant leur activité professionnelle.
  • Ce collectif regroupe des salariés et des retraités des établissements Renault d'Ile-de-France : Technocentre, Lardy, Flins, Rueil, Billancourt... Il a pour but d'informer, de soutenir et d'aider les salariés et les retraités ayant été exposés à l'amiante durant leur activité professionnelle.
10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 18:29

A lire : Un article sur l'amiante à Renault dans le dernier bulletin de l'Andeva, disponible en cliquant ici !

Partager cet article
Repost0
5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 07:06

 

Collectif Amiante Renault Ile-De-France

 

M. Marcel SARPAUX

Secrétaire du Comité d’Etablissement

Renault Guyancourt

 

 

Objet : Demande d’une salle pour organiser une permanence sur l’amiante au TCR

Copie : Les organisations syndicales du TCR : CFDT, CFE-CGC, SUD, FO, CFTC, CGT

 

 

Guyancourt le 28 mai 2008,

 

 

Monsieur le secrétaire du Comité d’Etablissement de Guyancourt,

 

 

Des milliers de salariés ont été exposés à l’amiante sur les sites Renault (Boulogne-Billancourt, Saint-Ouen, Rueil, Lardy, Réseau, etc…) ou dans d’autres entreprises. Un certain nombre d’entre eux ont développé des pathologies (fibrose, cancer…), voire sont décédés. Ce nombre ne peut hélas que s’allonger avec le temps.

 

L’ampleur et la gravité de ce phénomène nous ont amené à créer un Collectif Amiante Renault Ile-De-France.

Celui-ci a pour but d’informer, d’orienter et d’aider les salariés Renault qui ont été exposés à l’amiante ou qui sont atteints de maladies dues à l’amiante.

 

Beaucoup de salariés anciennement exposés travaillent maintenant au Technocentre et se posent un certain nombre de questions.

 

C’est la raison pour laquelle nous sollicitons de votre part un lieu qui permettra à notre collectif de tenir une permanence au sein du Technocentre.

 

Cette permanence pourrait se tenir par exemple le midi, dans la Ruche, à côté de la médiathèque, voire dans un autre endroit facilement accessible aux salariés pendant leur temps de pause.

 

Cette permanence permettrait de débattre avec les salariés, de les informer et, si possible, de répondre à leurs inquiétudes.

 

Nous sommes évidemment prêts à discuter avec vous des modalités pratiques de cette permanence.

 

 

Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

 

  Pour le collectif Amiante Renault IDF :

 

Alain Gueguen, Christian Morel

Partager cet article
Repost0
12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 14:42

 

Des milliers de salariés exposés

Des milliers de salariés ont été exposés à l'amiante sur les sites Renault de la région parisienne : Boulogne-Billancourt, Ile Seguin, Flins, Saint-Ouen, Rueil, Lardy, Choisy-Le-Roi, dans les garages du réseau Renault, etc. 

Certains métiers ont été plus exposés que d'autres : tuyauteurs, ouvriers de maintenance et d'entretien, ouvriers des presses, des fonderies, des centrales thermiques, mécaniciens automobiles, monteurs sur chaîne (embrayages, freins), etc. 
L'exposition à l'amiante était dans ce cas la conséquence d'une manipulation directe de l'amiante : manutention, usinage, etc.

Mais beaucoup de salariés ont été aussi exposés à l'amiante de manière indirecte et passive. Car les bâtiments Renault étaient truffés d'amiante : dalles au sol, faux-plafond, flocage, etc.

La direction reconnaît elle même que l'amiante était présente sur ses sites. Comme de nombreux employeurs, Renault a utilisé l'amiante malgré la nocivité connue et avérée de ce matériau.
Et il reste encore aujourd'hui de l'amiante sur de nombreux sites, et notamment dans les bâtiments : à Rueil, Lardy, Flins ou dans des succursales.


L'apparition de maladies dues à l'amiante

Plusieurs milliers de salariés actifs et retraités, qui ont été exposés à l'amiante, bénéficient d'un suivi médical renforcé. 
Mais combien d'autres ne sont inscrits pas dans ce suivi, par ignorance ou par négligence ?
Il faut dire que la direction de Renault fait tout ce qu'elle peut pour étouffer ce problème et nier sa responsabilité.

Actuellement, plusieurs dizaines de salariés ont été reconnus en maladie professionnelle pour des plaques pleurales, des fibroses pulmonaires ou encore des cancers broncho-pulmonaires. 
Cette reconnaissance n'a rien d'automatique. Elle est le résultat d'une démarche volontaire du salarié, qui doit la plupart du temps se battre, apporter des preuves, des témoignages de collègues, etc.
Plusieurs plaintes pour faute inexcusable de l'employeur ont abouti à des condamnations de Renault, d'autres sont en cours.

Nous avons malheureusement connus plusieurs décès dûs à l'amiante, touchant des retraités mais aussi des collègues actifs.
Ces morts auraient pu être évités si Renault avait pris toutes les précautions nécessaires. Les dangers de l'amiante étaient largement connus, bien avant son interdiction en 1996.
Mais pour le patronat de l'industrie, la vie humaine, surtout celle des ouvriers, pèse peu par rapport aux profits.


Un collectif au service des salariés

Le collectif de défense des victimes de l'amiante chez Renault (région parisienne) a été créé en 2007.
Il regroupe des salariés et des retraités de Renault.
Le collectif amiante a pour objectif d'aider et d'informer les salariés qui ont été exposés à l'amiante chez Renault ou qui se posent tout simplement des questions sur l'amiante.

Nous nous battons :
- pour que tous les salariés susceptibles d'avoir été exposés à l'amiante en soient informés et puissent bénéficier d'un suivi médical
- pour que ce suivi médical soit complet : passage de scanners, fréquence suffisante des examens...
- pour que l'amiante soit totalement supprimée des sites Renault de la région parisienne
- pour que les retraités bénéficient d'un suivi médical post-professionnel
- pour que les salariés atteints soient reconnus en maladie professionnelle
- pour obtenir réparation et reconnaissance de la part de Renault en cas de maladie

Le collectif travaille en collaboration avec l'Andeva, l'ADDEVA 93 et plusieurs organisations syndicales Renault : CGT, SUD, mais cette liste ne se veut pas exhaustive.

Le collectif est ouvert à tous les salariés et retraités Renault qui veulent apporter leur soutien ou leur aide. Il suffit pour cela de nous contacter (coordonnées disponibles sur ce blog).

Si vous voulez juste être informés directement à votre email des actions du collectif et suivre l'actualité de l'amiante à Renault, vous pouvez vous inscrire à la news letter de ce blog. Dans ce cas, il vous suffit de taper votre adresse email dans le cadre prévu à cet effet à droite de l'écran et de valider.

Le collectif amiante Renault région parisienne

Partager cet article
Repost0
21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 19:15

Michel Freulon travaillait au montage des trains à Renault Le Mans : 800 plaquettes de freins montées par jour au milieu des poussières d'amiante.

Atteint d'un cancer broncho-pulmonaire, il est reconnu en Maladie Professionnelle en 1999 et décédera en avril 2000. Il avait 50 ans.

Il aura fallu plusieurs années de bataille juridique pour qu'un arrêt de la cour de cassation condamne finalement Renault pour faute inexcusable. Et la tenacité de la famille de Michel et de l'ADVARM 72 (Association des Victimes de l'Amiante de Renault Le Mans 72).

Lisez l'article complet en cliquant ici !

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 09:41

"Amiante : 10 morts par jour. Ni responsables, ni coupables ?", interrogeait une pancarte. "Tous les ans, on a un nombre d'amiantés qui va en s'aggravant. Nous, on dit aux pouvoirs publics que ça suffit ! Les empoisonneurs que sont les patrons et les actionnaires doivent payer", a déclaré à l'Associated Press André Pousse, porte-parole de l'Association de défense des victimes de l'amiante Renault Le Mans (ADVARL), dans la Sarthe." 

"On veut un procès pénal de l'amiante puisque c'est en toute connaissance de cause qu'on nous a fait employer ces produits. Il y a eu un décret d'interdiction en 1997, mais on connaissait la dangerosité bien longtemps avant", a-t-il ajouté. André Pousse a souligné que ses deux frères étaient décédés d'un cancer provoqué par l'amiante, à l'âge de 60 et 61 ans."

Cliquez ici pour lire l'article du Nouvel Obs dont est extraite la citation ci dessus.

Partager cet article
Repost0